Quand le couturier demande à l'agriculteur qui demande au chercheur...

Quand le couturier...

Tissé, tricoté, pur ou en mélange, le lin séduit stylistes et décorateurs d'intérieur. Cette fibre naturelle d'origine végétale offre en effet une large palette d'utilisations dans la mode bien sûr, mais aussi pour les tissus d'ameublement et le linge de maison. Grâce aux multiples techniques comme la teinture, l'impression ou encore les traitements assouplissants, on obtient des tissus fonctionnels, confortables et d'une grande valeur esthétique. Le lin a bien changé depuis le temps des pharaons et de leurs bandelettes un peu rustiques. En amont, un duo de choc !

demande à l'agriculteur...

Côté culture, les agriculteurs contribuent à la qualité finale de la fibre. Les agriculteurs producteurs de lin, liniculteurs pour les initiés, ont amélioré leurs pratiques pour fournir des fibres haut de gamme. De la préparation du sol jusqu'à la récolte, chaque étape est menée avec le plus grand soin. Les liniculteurs ont pour objectif une culture homogène avec un développement régulier des plantes. Ils cultivent le lin dans les régions où la pluviométrie et les ressources en eau sont assurées car le lin a horreur d'être stressé. Mais pour satisfaire les exigences des professionnels du tissu, un patient travail est également effectué sur les qualités intrinsèques du lin.

Qui demande au chercheur...

Côté recherche, il s'agit de sélectionner de nouvelles variétés résistantes aux maladies, ou constituées de fibres longues et solides. Les sélectionneurs effectuent des croisements entre des ''parents lins'' précieusement conservés en pépinière ou au sein de collections. En la matière, la recherche française est particulièrement performante puisque nos variétés sont considérées comme les meilleures du monde. Pour chaque couple testé, le sélectionneur suit les descendances et conserve les ''enfants'' les plus prometteurs, ceux qui résistent le mieux aux maladies par exemple. Car un lin en bonne santé pousse de façon régulière donnant ainsi des fibres de qualité. Bien d'autres tests sont réalisés pour déterminer par exemple la finesse des fibres, et s'assurer que le petit nouveau dans la cour des lins dispose de réels atouts pour séduire teilleurs, fileurs, tisseurs... et couturiers !
800 chemises plus 1.500 chemisiers, 500 jupes, 100 draps, 100 nappes et 100 rideaux ainsi que 1.000 panneaux de portières pour l’automobile, 100 litres d’huile de lin, 200 kg de tourteaux pour l’alimentation du bétail et des pailles pour l’équivalent de 300 m² de paillage écologique. (Source : AGPL-MAISON DU LIN)
61% pour l'habillement 18% pour le linge de maison : draps, nappes et de plus en plus linge de toilette 9% pour l’ameublement 12% pour les tissus techniques
LG
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