Des plantes moins exigeantes en eau
Toutes les plantes ont besoin d'eau pour se développer. Mais certaines nécessitent moins d'eau pour le même rendement ou résistent mieux à des périodes de sécheresse. La recherche tente donc de repérer ces plantes pour créer de nouvelles
variétés plus efficaces vis-à-vis de l'utilisation de l'eau.
Dans le cas de cultures irriguées, il devient ainsi possible de diminuer les apports en eau. Dans le cas de cultures non irriguées, cela permet d'envisager de nouvelles zones de culture.
Améliorer l'absorption de l'azote par les plantes
L'azote est un élément nutritif très important pour les plantes et pour les produits qui en sont issus. La qualité boulangère d'une variété de blé par exemple, dépend de sa teneur en
protéines, qui dépend elle-même de l'azote absorbé par les plantes.
Pour satisfaire ces besoins, les agriculteurs peuvent apporter des engrais azotés. Mais si l'apport est trop important par rapport aux besoins des plantes à ce moment, cela peut entraîner des pertes de nitrates vers les cours d'eau et les nappes phréatiques.
Les chercheurs étudient donc comment le blé absorbe et utilise l'azote. Ils pourront ainsi créer des
variétés plus économes.
A terme, il s'agit pour les agriculteurs de cultiver des variétés permettant de réduire les apports d'azote, voire capables de résister à un manque temporaire de fertilisation et qui pourront cependant produire des grains et des farines dont la teneur en protéines sera à la fois suffisante et stable.
Plus fortes que les adventices
Longtemps qualifiées de mauvaises herbes, les adventices sont des végétaux qui poussent avec les plantes cultivées. Elles sont donc concurrentes pour l'accès à l'eau et aux éléments nutritifs du sol.
La sélection variétale peut là encore jouer un rôle, en cherchant à développer des plantes cultivées mieux armées pour prendre le pas sur les adventices. En jouant sur la précocité ou encore sur l'importance du développement végétatif, on peut ainsi limiter l'utilisation des produits de désherbage.