« Il existe plusieurs sources pour l’amélioration du blé : les
variétés commercialisées de notre propre société ou des autres
obtenteurs (que nous pouvons utiliser grâce au système des Certificats d’Obtention Végétale), les variétés provenant d’autres pays, les variétés ancêtres du blé, les « banques de
gènes » publiques (variétés anciennes ou anciennement commercialisées). Dans notre travail de recherche, nous utilisons différentes
ressources génétiques, et nous les « brassons ». Nous explorons les ressources, nous nous les échangeons. Ce travail est donc une vraie richesse pour la diversité génétique ! ».
Jayne Stragliati - LIMAGRAIN
« Je participe avec les autres
sélectionneurs à la préservation des Ressources Génétiques : exemple de Pro-maïs et de ses 1.300 variétés anciennes conservées dans la collection de réseau. Je défends l'option de la protection par les Certificats d’Obtention Végétale, qui permet l'accès à toutes les ressources génétiques commercialisées et l'enrichissement permanent de la biodiversité disponible d'une espèce ».
Jean Beigbeder – PROMAÏS
« Nos sources sont les collections nationales ou mondiales, et les échanges entre partenaires des différents pays. Le travail sur les ressources génétiques suppose d’aller chercher de la diversité, car c’est dans la diversité que se trouvent l’
hétérosis, les gènes d’intérêt et la complémentarité des
génomes. Il faut aller chercher cette biodiversité précisément là où les
espèces se sont diversifiées dès le départ. Nous allons aussi vers des collections nationales auxquelles nous participons activement, c'est-à-dire que nous les enrichissons nous-mêmes. Les collections servent avant tout à maintenir la diversité génétique globale, diversité plutôt ancienne. Nous participons activement à l'enrichissement des collections et au maintien des ressources existantes par multiplication sur nos stations».
Patrice Jeanson - EURALIS