La passion du métier de sélectionneur

Sélectionneur au champ © Gnis-Christain Watier
Sélectionneur est un métier très varié et de longue haleine, qui se pratique aussi bien dans les champs qu’au bureau, au laboratoire ou dans une serre. Les sélectionneurs observent, valorisent et améliorent les plantes, avec le souci permanent d’être au service des hommes. Ils aiment le défi et la liberté associés à la création végétale. Ils ont « la fibre agricole », ils aiment travailler sur le vivant, au rythme de la nature, ils sont passionnés par les plantes. Ils apprécient le travail d’équipe et la collaboration avec des chercheurs, souvent dans d’autres pays. Plusieurs d’entre eux racontent ce qui les passionne dans ce métier…

Le contact avec la nature

« Ce qui me plaît, c’est la sensation de faire du concret et d’être dans la réalité de l’agriculture, mais aussi le contact avec la nature, la diversité, le fait d’être à l’interface de la recherche, du développement, de la production et du marketing ». Jean-Pierre Jaubertie - AGRI OBTENTIONS « Ce qui me plaît, ce sont les enjeux et la diversité des missions dans un contexte agricole, politique et environnemental en perpétuelle évolution.  J’ai aussi voulu garder un vrai contact avec le monde agricole, dont je suis issu : le lien permanent avec la nature est primordial pour moi. J’aime intervenir sur l’ensemble des filières, entre l’agriculteur, le distributeur et le semencier, cela me donne une vision large du métier, et de l’utilisation qui est faite des variétés que nous vendons ». Patrice Jeanson - EURALIS

De la théorie à la pratique

« Dans le métier de sélectionneur, l’alliance de la théorie et de la pratique, le fait de passer régulièrement de la théorie au concret, au « terre à terre », est vraiment passionnant. C’est un mélange de bureau et de terrain. Le contact avec les hommes est aussi quelque chose de très positif, que ce soit avec les équipes en interne dans l’entreprise (culture, production, commerce, développement, etc…) ou avec les agriculteurs, dont il faut saisir finement les besoins, les désirs ». Daniel Gabillard - VILMORIN « Circuler dans la campagne et reconnaître les variétés que l’on a créées, voir que les utilisateurs (agriculteurs, organismes stockeurs, huiliers) apprécient et utilisent nos variétés, c’est pour moi le plus grand plaisir de ce métier et la plus belle reconnaissance ». Sébastien Chatre - RAGT

Au service de l’agriculture et des hommes

« Sortant d’études agricoles, je me suis intéressé dès le début à l’amélioration variétale, qui selon mes convictions, est la voie la plus écologique pour faire avancer l’agriculture : moins d’intrants, et un meilleur revenu pour l’agriculteur ». Bernard Tharel - BARENBRUG « Dans mon métier, je cherche à rendre service à l’agriculture. Mes parents sont issus du milieu agricole. C’est un métier exceptionnel, mais aujourd’hui mal considéré. Il faut se battre pour faire reconnaitre ce qu’est une agriculture performante, au service d’une alimentation de qualité. De plus, les méthodes agricoles sont une bonne « porte d’entrée » pour comprendre le monde. L’enrichissement humain est fabuleux…». Jacques Foucault - LIMAGRAIN « La semence est un vecteur d’innovation formidable pour répondre aux différents challenges agricoles et alimentaires dans le monde : adapter les plantes aux changements climatiques, augmenter la productivité en réponse à l’accroissement de la population, contribuer au progrès du niveau de vie des cultivateurs, répondre aux exigences des utilisateurs des produits récoltés, satisfaire les besoins des consommateurs par la qualité et la sécurité sanitaire. Cette innovation s’appuie sur les techniques ancestrales de la sélection des plantes cultivées alliées aux découvertes sur la génétique et aux connaissances en biotechnologies végétales. » Denis Lor - VILMORIN & CIE
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