En étudiant l’
ADN des tomates, les chercheurs de l’Inra ont découvert que la présence de certaines séquences particulières dans cet ADN était associée à celle de certaines propriétés gustatives. Du coup, ces séquences ont été utilisées comme des marqueurs génétiques pour accélérer le processus de sélection des
variétés et le rendre plus efficace.
Le projet européen
Eusol cherche à mieux caractériser, dans le
génome de la tomate, les régions impliquées dans le goût. « La plupart des
gènes de la tomate sont désormais connus, grâce à une large collaboration internationale », précise Mathilde Causse, directrice de laboratoire à l’Inra de Montfavet. Cette découverte pourra être utilisée par les
sélectionneurs pour mettre au point les variétés savoureuses qu’attendent les consommateurs.