Fleurs, fruits, rhizomes, tubercules,
semences, arbres,
plants sont débarqués dans tous les ports d’Europe : Londres, Amsterdam, Lisbonne, Cadix, Trieste. En France, les quais de Nantes, de Rochefort et de Brest sont couverts de plantes avec des étiquettes de leurs origine : Quebec, Saint Domingue, Le Cap, Pondichery, Goa, Hong-Kong, Canton, Macao….
Naturellement, quand cela est possible, les semences restent le produit le plus simple à transporter. Elles sont plus résistantes et occupent un faible volume. Elles sont d’abord séchées puis mises dans des fioles, des vases, des pots, des sachets, des boîtes, des flacons, des carafes, des potiches….
Si cette époque des grandes découvertes et des caravelles a permis l’introduction de milliers d’
espèces nouvelles, l’homme a toujours voyagé avec les plantes médicinales pour le nomade, alimentaires pour l’homme devenu agriculteur.
Depuis des millénaires, l’homme récolte les plantes, les étudie, les multiplie et les adapte à de nouvelles régions, à de nouveaux climats
- Source : «Passions Botaniques - Naturalistes voyageurs au temps des grandes découvertes» - Editions Ouest-France - juin 2008